Impôts > Nouveautés impôt 2013 > Fin du prélèvement libératoire pour les plus-values mobilières
L'imposition des plus-values mobilières est modifiée à compter de 2013.
Les plus-values mobilières sont des revenus issus de la vente de valeurs mobilières (actions, obligations et autres titres financiers).
Jusqu'en 2012, les plus-values mobilières, appelées aussi gains de cession de valeurs mobilières, étaient taxées par prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) et non selon le barème progressif de l'impôt classique. Le taux de ce prélèvement forfaitaire est de 19 % (hors plus-values liées à un PEA).
Le prélèvement libératoire, comme son nom l'indique, libérait ces gains de l'impôt, qui n'étaient donc pas soumis au barème progressif.
Le prélèvement libératoire devait être remplacé par l'imposition au barème progressif dès 2013, c'est à dire que les plus-values perçues en 2012 devaient être ajoutées aux autres revenus imposables. Mais l'application rétroactive de la mesure, déjà très impopulaire, a finalement été abandonnée pour apaiser les tensions. Les gains mobiliers ne seront soumis au barème progressif qu'en 2014 pour les revenus perçus en 2013. Par contre, le taux applicable en 2013 est élevé à 24 %.
Ce mode d'imposition s'avère très intéressant pour les contribuables imposés dans une tranche supérieure à 14 % (30 %, 41 % ou 45 %) car le taux est inférieur aux taux du barème progressif.
Les plus-values mobilières seront obligatoirement soumises au barème progressif de l'impôt en 2014, quelle que soit la tranche d'imposition.
Toutes les cessions réalisées après le 1er janvier 2013 y seront donc assujetties.
En contrepartie, une partie de la CSG pourra être déduite (5,1 % des gains), comme pour les dividendes et les intérêts.
Les plus-values mobilières, ne pouvant plus être imposées par prélèvement forfaitaire et soumises au barème progressif, sont issues de la cession de titres financiers :
Les associés non dirigeants ou les associés qui ne remplissent pas toutes les conditions du prélèvement libératoire à 19 % (voir ci-dessous) devront ajouter leurs plus-values mobilières réalisées en 2013 à leurs autres revenus pour une imposition globale au barème progressif en 2014.
Les plus-values mobilières réalisées en 2012 sont imposées par prélèvement libératoire forfaitaire à 24 %.
Les plus-values mobilières réalisées après le 1er janvier 2013 seront imposées selon le barème progressif de l'impôt mais avec un système d'abattements :
La durée de détention se calcule à compter de la date d'acquisition des titres cédés.
Face au tollé soulevé par les entrepreneurs après l'annonce de la réforme de l'imposition des plus-values mobilières, et notamment le coup médiatiques des "pigeons", jugeant injuste de taxer autant la vente de leur entreprise et d'appliquer la mesure de façon rétroactive (gains réalisés à compter du 1er janvier 2012), Jérôme Cahuzac a promis d'alléger l'imposition de ces plus-values. Et bien c'est chose faite : des amendements ont été votés fin octobre pour assouplir la taxation des associés dont la vente des parts n'a pas de but spéculatif.
Les dirigeants associés ou les salariés actionnaires pourront continuer à bénéficier du prélèvement libératoire de l'impôt à 19 % à condition que :
Selon la loi de finances 2013, sont concernés "les titres ou droits détenus par le cédant, directement ou par personne interposée ou par l'intermédiaire du conjoint, de leurs ascendants et descendants ou de leurs frères et sœurs".
Par Fxc 83 |
Pour un actionnaire qualifié d'associé fondateur, il était prévu une exonération de la seule plus-value dans le cadre de sa retraite .
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Par veroM |
Bonjour,
Il y a 1 réaction(s) sur ce commentaire :
Par Contribuable économe raquété... (2013-01-30 23:53:37) : Bonjour,
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