Impôts > Nouveautés impôt 2012 > Nouveautés fiscales 2012 du 1er projet de loi
Le projet de loi de finances 2012, adopté le 21 décembre 2011, prévoit une série de mesures fiscales applicables dès 2012.
Les axes principaux de la loi de finances 2012 sont :
Une contribution exceptionnelle sera exigé en plus des autres impôts pour les hauts revenus.
Cette contribution concernera les foyers dont les revenus dépassent 250 000 € pour un célibataire et 500 000 pour un couple.
Cette nouvelle taxe sera égale à 3 % des revenus compris entre 250 000 et 500 000 € pour un célibataire et entre 500 000 et 1 million pour les couples. Le taux passe à 4 % pour la part excédant respectivement 500 000 € et 1 million.
Cette contribution devrait être maintenue jusqu'au respect de la règle d'or (déficit public = 3 % du PIB), prévu en 2013.
A compter du 1er février 2012, il faudra avoir détenu le bien pendant au moins 30 ans pour être exonéré d'impôt sur les plus-values immobilières (au lieu de 15 ans auparavant) et l'impôt sera beaucoup plus élevé si vous êtes imposable. L'exonération provient de l'abattement sur le montant de la plus-values imposable :
Les prélèvements sociaux retenus sur les revenus du patrimoine augmentent : le taux passe de 12,3 % à 13,5 %.
Le Gouvernement propose dans la loi de finances 2012 de prolonger jusqu'à fin 2015 les avantages fiscaux liés aux investissements locatifs, type Scellier et Censi-Bouvard, pour stimuler un peu plus la création de logements locatifs. En effet, le dispositif défiscalisant Scellier doit en principe prendre fin le 1er janvier 2013. Comme cela est déjà le cas, la loi Scellier ne devrait, dans ce cas, concerner que les logements répondant à la norme BBC.
Selon la loi de l'offre et de la demande, une baisse de l'offre entraîne une hausse des prix des biens "classiques". Par conséquent, plus la pénurie de logements est grande dans certaines régions, plus les loyers s'envolent.
Le Gouvernement a donc prévu une taxe pour lutter contre ce phénomène, notamment pour les logements d'une surface inférieure à 13 m² avec un loyer fixé à plus de 40 € le m².
Outre les crédits d'impôt alloués pour des dépenses en équipements visant à diminuer la consommation d'énergie (voir ci-après), l'éco-prêt est renforcé en allongeant la durée de remboursement à 15 ans pour les gros travaux (système de chauffage, énergie renouvelable)
L'avantage fiscal apporté par certaines dépenses (appelées niches fiscales) diminuera de 10 % supplémentaire en 2012, qui s'ajoutera à celui imposé par la loi de finances 2011.
Le crédit d'impôt lié aux dépenses d'économie d'énergie est prolongé mais les dépenses éligibles sont redéfinies afin de diminuer davantage la consommation d'énergie, l'objectif étant de la réduire de plus d'un tiers. Les taux de réduction devraient être augmentés si plusieurs types de travaux sont entrepris en même temps ("bouquet de travaux"). Par contre, les travaux isolés ouvriront des crédits d'impôt moins importants (baisse des taux dans ces cas là).
Ces crédits d'impôt sont cumulables avec l'éco-prêt (selon ressources).
Les dépenses pour équiper l'habitation principale d'une personne âgée ou handicapée, de type ascenseur électrique, devraient encore donner droit au crédit d'impôt
L'avantage attribué aux entreprises d'outre mer (abattement d'un tiers des bénéfices imposables) devrait être supprimé plus tôt que prévu car le Gouvernement juge cette trop injuste par rapport aux entreprises de la métropole.
Une nouvelle taxe devrait toucher les boissons avec des sucres ajoutés (sauf boissons à base de légumes et de lait) afin de limiter la consommation de sucres industriels.
Aucun commentaire n'a encore été écrit, soyez le premier : rendez-vous ci-dessous.
|