Impôts > Nouveautés impôt 2012 > Revenus financiers : plus taxés en 2012
Les revenus financiers seront plus taxés en 2012. Ils sont soumis à 2 impôts successifs : les prélèvements sociaux et l'impôt sur le revenu.
Le taux des prélèvements sociaux (charges sociales prélevées à la source) est passé de 12,1 %, puis à 12,3 % et enfin à 13,5 % fin 2011.
Les prélèvements sociaux de 13,5 % sont composés de :
Les prélèvements sociaux ne concernent pas que les dividendes et les intérêts mais tous les revenus financiers : revenus fonciers, plus-values immobilières, rentes viagères à titre onéreux, revenus de capitaux mobiliers, etc.
Par contre, certains placements ne sont pas assujettis aux prélèvements sociaux : intérêts du livret A, du livret jeune, du LEP (livret d'épargne populaire), du livret de développement durable (ex Codevi) et du livret d'épargne entreprise.
Le prélèvement libératoire de l'impôt subit également une hausse. Le taux avait pourtant été augmenté de un point en 2011 passant de 18 % (taux de 2010) à 19 % : cela concernait tous les revenus de placement. Il faut croire que cela n'était pas suffisant : le taux d'impôt libératoire sera réhaussé pour 2012 de 2 points en 2012 pour les dividendes et de 5 points pour les placements à revenu fixe (livret d'épargne, obligation, emprunt d'Etat, bons du Trésor, etc.).
Par conséquent, si vous optez pour le paiement de l'impôt par prélèvement libératoire (au lieu de l'imposition selon le barème progressif), il sera égal à :
Le prélèvement libératoire de l'impôt tend à s'aligner sur le barème progressif, ce qui le rend de moins en moins avantageux.
En résumé, avant de choisir ce mode d'imposition, calculez bien l'impôt à payer dans les 2 cas car selon votre tranche d'imposition, l'imposition classique pourrait être plus rentable.
Par exemple, si vous ne dépassez pas la 2ème tranche au taux de 14 % (revenus imposables inférieurs à 26 420 €), il est plus intéressant d'ajouter les revenus de placements à ses autres revenus et de NE PAS opter pour l'impôt libératoire.
Rappelons que l'imposition des dividendes au barème progressif comporte un autre avantage de taille : les dividendes sont abattus de 40 % avant d'être soumis au calcul de l'impôt, ce qui réduit considérablement la base imposable. Cet abattement n'existe pas lorsque les dividendes sont soumis au prélèvement libératoire de l'impôt.
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