Impôts > Comprendre le calcul de l'impôt > Journalistes : l'abattement pour frais d'emploi
Tous les salariés ont droit à une déduction pour frais professionnels et peuvent choisir sous quelle modalité : l'abattement de 10 % ou les frais réels.
Certaines professions ou catégories d'actifs bénéficient de dispositifs spécifiques permettant un abattement plus important en raison des caractéristiques de leur emploi : apprenti, élu local, assistante maternelle, étudiant, journaliste, etc.
L'abattement des journalistes est un montant forfaitaire et soumis à conditions.
Les professions bénéficiant de l'abattement sont :
Le métier de journaliste est au coeur du dispositif : toutes les personnes exerçant réellement cette activité, principale ou secondaire, peuvent prétendre à l'abattement tant qu'elles la pratiquent de manière régulière.
En outre, l'abattement peut même être appliqué aux personnes sans carte professionnelle de journaliste.
A l'inverse, il peut être refusé à d'autres détenant cette carte s'ils ne pratiquent pas de manière effective la profession : directeur de chaînes, correspondants et rédacteurs occasionnels, attachés de presse, etc.
L'abattement applicable aux revenus des journalistes et assimilés est de 7 650 €.
Cela représente la part de la rémunération constituant l'allocation pour frais d'emploi : la nature de ce revenu explique son exonération.
Cette exonération se cumule avec l'abattement de 10 %.
A l'instar de l'abattement de 10 %, les frais professionnels évalués de façon forfaitaire à
7 650 € n'ont pas à être justifiés et doivent être directement déduits du revenu d'activité inscrit sur la déclaration en case 1AJ. L'abattement déduit doit être indiqué en case 1GA.
L'abattement ne peut être déduit que sur la part des revenus issus de l'activité journalistique (hors indemnités chômage et maladie).
Si la rémunération est inférieure à l'abattement, la part imposable devient nulle et l'excédent d'abattement non utilisé n'est pas déductible sur les autres revenus.
En cas d'exercice de l'activité journalistique ou assimilée sur une partie de l'année seulement, l'abattement doit être proratisé selon la durée d'exercice.
Tel peut être le cas pour un début ou une fin d'activité en cours d'année ou un décès.
Par exemple, pour une activité cessée le 30 juin (soit 6 mois d'exercice sur 12), l'abattement applicable est de 3 825 € (7 650 x 6/12).
Si vous exercez le métier de journaliste ou assimilés pour plusieurs employeurs, l'abattement de 7 650 € n'est déductible qu'une seule fois sur l'ensemble des revenus tirés de cette activité.
L'exonération de 7 650 € est soumise à :
Nota Bene : l'option pour la déduction des frais réels (au lieu de l'abattement de 10 %) est toujours possible mais elle implique de renoncer à l'abattement de 7 650 €.
Par égalité 13 (Date : 2019-01-28 10:41:11) |
On crie pour que tous soient égaux devant la loi:POURQUOI les JOURNALISTES ont la DEDUCTIBILITE DE 10% PLUS 7650 € sur leurs REVENUS???....!!!ou et le HIC!!!. |
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