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La loi Pinel  : plus séduisante que la Duflot

La nouvelle loi de défiscalisation Pinel, qui remplace le dispositif Duflot au 1er septembre 2014 (il faut encore attendre la validation de la loi de finances 2015), semble d'ores et déjà plus attractive.

Un sondage de l'Ifop pour l'UFF confirme ce constat : le nombre d'investisseurs potentiels est en nette hausse.

Une loi moins rigide

Tout d'abord, la loi Pinel est accueillie de manière beaucoup plus positive que ne l'avait été la Duflot, qui pâtissait d'une image rigide, contraignante et peu intéressante financièrement. Résultat de l'opération : le marché de la construction en berne et des ventes de logements "Duflot" largement inférieures aux prévisions.

Cette mauvaise réputation a visiblement été enterrée avec la Duflot : la Pinel soulève plus d'enthousiasme que sa prédécesseur. En effet, ce nouveau dispositif se veut plus souple : il sera désormais possible de choisir la durée d'engagement (6, 9 ou 12 ans).

Des signaux positifs

Avec la Duflot, il n'était pas possible de louer un ascendant ou un descendant.
Bien que cette contrainte n'explique pas à elle seule le désintérêt pour la Duflot, elle était souvent mise sur le tapis. Certes, certains investisseurs louaient à leurs enfants ou parents avec les lois précédentes (Scellier par exemple) afin de sécuriser davantage leur placement ou de profiter d'une baisse d'impôt tout en logeant un enfant parti à la fac.
Mais il y a aussi une dimension psychologique : le sentiment désagréable de ne pas jouir de son bien comme on l'entend. Déjà les contraintes préexistantes (plafonds de loyer et de ressources, obligation de louer pendant toute la durée d'engagement, etc.) étaient fortes, c'était la cerise sur le gâteau !

Ce temps là est révolu puisque la Pinel permet à nouveau de louer à un ascendant ou un descendant. Cela ne suffira pas à relancer le marché du neuf, mais instaure un climat plus favorable à l'investissement.