Impôts > Nouveautés impôt 2015 > Budget 2015 : 21 milliards d'économies
Le projet de loi de finances pour 2015 publié le 1er octobre 2014 ambitionne de poursuivre les efforts budgétaires afin de réduire le déficit public : de 87 milliards en 2014, il passerait à 75 milliards en 2015.
La France a en effet, en tant que pays membre de l'Union Européenne, l'obligation de respecter le pacte de stabilité et de croissance imposant de maintenir un déficit en deçà de 3 % du PIB.
Or le gouvernement Hollande qui s'était pourtant engagé à atteindre cet objectif d'ici la fin du quinquennat voit s'envoler tous les espoirs de réussite. La faute à une reprise de la croissance trop timide et une inflation trop faible qui ont contraints nos dirigeants à revoir à la baisse toutes leurs prévisions.
Résultats : le déficit diminue moins vite que prévu et des économies sont nécessaires pour compenser le phénomène.
Il ne s'agit plus à présent que de "limiter la casse" en planifiant quelques baisses de dépenses structurelles, histoire de faire bonne figure devant Bruxelles. Mais le retard est tel que cet effort ne semble pas suffire à la Commission Européenne qui demande à la France de réduire davantage ses dépenses et ainsi se rapprocher un peu plus de l'objectif des 3 %.
A cette occasion, le Premier Ministre Manuel Valls a précisé que le budget pour 2015 était "le budget qu'il fallait à la France" compte tenu de ses objectifs de croissance et de réduction des déficits et que l'Europe ne pouvait la contraindre à le modifier.
Le projet de loi de finances rappelle les chiffres médiocres de l'activité économique justifiant d'une part le solde budgétaire et d'autre part les baisses des dépenses que vont devoir supporter les Français.
La croissance de 2012, stable en 2013 était de l'ordre de 0,3 %. Pas guère mieux l'année suivante, la croissance n'a progressé que de 0,4 % en 2014 alors que les prévisions l'établissaient à 1 %. Une nette différence qui impacte directement les recettes de l'Etat.
La croissance pour 2015 a également été revue à la baisse : de 1,7 % envisagés il y a un an, elle est finalement estimée à 1 %.
Ces chiffres plus que décevants seraient le résultat d'une activité stagnante en 2014 (la consommation des ménages progresse trop lentement et l'investissement des entreprises recule) et d'une demande mondiale moins importante qu'anticipé.
L'inflation européenne reste encore bien en dessous de l'objectif de la BCE (Banque Centrale Européenne) fixé à 2 %.
Et la France ne fait pas office d'exception : 0,5 % d'inflation en 2014 et 0,9 % estimés pour 2015.
La France ne parvient à restaurer son déficit public sous la barre des 3 % de PIB, ce qui l'expose à des sanctions de la part de l'Europe.
En effet, la baisse du déficit public n'est pas assez rapide pour Bruxelles :
Au regard de la situation (croissance, inflation, déficit), le budget 2015 prévoit 50 milliards d'économies sur 3 ans (2015 - 2016 - 2017) réalisées sur les dépenses des différentes instances publiques :
Sur ces 50 milliards, 21 sont prévus pour 2015 et les 29 milliards restant seront réalisés à part égale entre 2016 et 2017 (14,5 milliards par an).
Les économies seront réalisées sur les dépenses et non sur les recettes afin de ne pas alourdir davantage la pression fiscale des ménages. En outre, le taux des prélèvements obligatoires reste stable :
L'année 2015 supportera les plus grosses économies réparties entre l'Etat, les collectivités locales et la protection sociale :
7,7 milliards sur les dépenses de l'Etat et ses agences :
3,7 milliards sur les dotations versées aux collectivités locales.
9,6 milliards sur la protection sociale :
Par luger (Date : 2015-01-18 22:43:28) |
Comment faire de vraies economies; en foutant les ministres et autres dehors sans rien, en faisant rendre l'argent que les Etats etrangers nous doivent, et en supprimant le social, et mettre tout le monde en egalite pour les retraites, sncf etc !!! |
|